Apprends-moi

     à apprendre

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APPRENDS-MOI

       À APPRENDRE



AUTEURS


Depuis plusieurs années, les auteurs du programme Apprends-moi à apprendre pratiquent et enseignent l’éducation cognitive auprès d’adultes ayant différents niveaux de scolarité.


Marie-Claude Gagné

Formatrice

en alphabétisation


Louise Lemieux

Formatrice,

Psychoéducatrice et

 assistante-professeure

UQAT


François Ruph

Professeur en Sciences

de l’éducation

UQAT


Apprends-moi à apprendre, le tout premier programme en éducation cognitive pour les parents peu scolarisés et les enfants en difficulté scolaire.


Apprends-moi à apprendre a été réalisé conjointement par l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et le Centre DÉBAT, groupe d’alphabétisation œuvrant dans un quartier défavorisé de Montréal. Le programme a d’abord été expérimenté à l’école Saint-Nom-de-Jésus, au Carrefour familial Hochelaga-Maisonneuve, au Chic Resto Pop, à la Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve, à l’Escale famille le Triolet et à la Relance Jeunes et Familles. Il a été lancé en avril 2006 lors d’un coup d’envoi animé par Monsieur Jim Corcoran, artiste et animateur amoureux de la langue française.


Ce programme a été créé grâce au soutien financier du programme Initiatives fédérales-provinciales conjointes en matière d’alphabétisation (IFPCA).
















Les stratégies


Les effets

Le volet parent

1. Je réfléchis avant d’agir.


Je réussis mieux ce que j’entreprends.

2. Je planifie mieux mon temps.


Je gagne du temps.


3. J’organise mieux mes affaires.


Je m’y retrouve plus vite.


4. Je me parle positivement.


Je développe ma confiance en moi

5. Je pense à plusieurs façons de faire les choses.  

Je prends de meilleures décisions.


Le volet parent-enfant

1. J’aide mon enfant à réfléchir avant d’agir.


Il réussit mieux ce qu’il entreprend.

Je profite d’un climat familial plus harmonieux.

2. J’aide mon enfant à mieux planifier son temps.


Il devient plus autonome.

Je récupère du temps pour moi.


3. J’aide mon enfant à mieux organiser ses affaires.


Il s’y retrouve plus vite.

Ma vie quotidienne est plus aisée.

4. J’aide mon enfant à se parler positivement.

Il développe sa confiance en lui.

Je me sens fier comme parent.


5. J’aide mon enfant à penser à plusieurs façons

   de faire les choses.


Nous prenons des décisions plus satisfaisantes.

Le volet enfant

1. J’actualise mon potentiel.

Je suis fier de moi.

2. Je sais ce que j’ai à faire avant d’agir.

Je réussis mieux ce que j’entreprends.

3. J’appelle les choses par leur nom précis.

Je me fais mieux comprendre.

4. J’observe ce qui est important.


Je retiens les données essentielles.

5. Je classe mes informations.


Je peux mieux les mémoriser.

6. Je décompose ma tâche en parties

Je la rends plus facile.

7. Je vérifie ce que j’ai fait.


Je corrige mes erreurs.

8. Je planifie mon temps.


Je gagne du temps.

9. Je fais le bilan de mes apprentissages.


Je prends conscience de mes progrès.

10. Je me récompense.


Je garde ma motivation bien vivante


Un déroulement souple : réfléchir, discuter, agir 


L’atelier est divisé en trois volets : le volet parent et ses cinq leçons ; le volet parent-enfant, avec aussi cinq leçons ; le volet enfant, qui lui comprend dix leçons. Apprends-moi à apprendre propose un processus de formation axé sur la prise de conscience de ses façons d’apprendre tout en tenant compte, à travers les activités, des aspects cognitifs et affectifs mis en jeu dans l’apprentissage, ce qui participe au développement du sentiment de compétence.


Le développement de la personne – Fondé sur le développement de la personne, la conviction et l’évidence que l’intelligence se développe à tout âge en apprenant, Apprends-moi à apprendre valorise la capacité de chaque parent à transmettre ses stratégies, le respect de soi-même, l’autonomie, la capacité de faire des choix et de les assumer, le développement du sens critique, la créativité. Autant d’attitudes qui aident à rebâtir le sentiment de son mérite et de sa valeur personnelle.


Pour une description plus détaillée d’un atelier d’éducation cognitive pour adultes, cliquez ici.



Cheminer vers l’autonomie


« Je m’améliore cette année, parce que j’essaye, je n’abandonne pas! »

                                                                             Alexandre, 9 ans


Réussir à développer un répertoire plus étendu et mieux géré de stratégies d’apprentissage, s’enrichir de connaissances nécessaires à leur application aux plans scolaire, familial et professionnel : ça change vraiment les familles.


Les bénéfices qu’en retirent les parents et les enfants qui vivent un tel accomplissement sont extrêmement motivants et valorisants. Dans bien des cas, c’est souvent la toute première fois qu’ils goûtent à ce sentiment d’autonomie, de contrôle, de pouvoir sur sa vie, et cela se traduit par des gains manifestes.  


Pour les enfants, les bénéfices se traduisent : 


sur le plan scolaire par : 






sur le plan des attitudes et des  habiletés personnelles et relationnelles par :




Pour les parents, les bénéfices se traduisent sur le plan de l’encadrement et des attitudes personnelles et relationnelles, par : 






Voilà pourquoi cet atelier s’avère un outil précieux pour les formateurs et les intervenants qui œuvrent auprès de familles et pour les parents peu scolarisés qui désirent de tout cœur soutenir leurs enfants dans leurs apprentissages.


Une histoire qui change les familles ….


« Mon enfant n’arrêtait plus de me dire tout ce qu’il pourrait

faire encore ! L’utilisation de l’arbre du potentiel lui a fait

prendre de l’assurance et une connaissance de ses capacités.

Il ressent beaucoup l’importance de sa présence dans la famille

et que nous voyons, nous aussi, tous les efforts qu’il fait. »

                                                                            Un parent


« Maintenant je suis fier d’avoir un arbre du potentiel et de voir

que je suis bon dans plein de choses. »


« J’ai aimé le mur des difficultés…ça veut dire qu’il faut penser

à trouver des solutions. »

                                                                                                          Des enfants


Ce sont là quelques-uns des changements de comportement observés à la suite des ateliers Apprends-moi à apprendre. Ceux-ci proviennent d’observations faites par les parents et par les enfants eux-mêmes ; d’autres par les enseignants et les intervenants de l’aide au devoir. Lire ces témoignages est fort inspirant ! Cliquez ici pour y accéder.



Pour plus d’information sur l’alphabétisation au Québec et au Canada ainsi que sur les statistiques concernant cette problématique, nous vous référons aux sites Web de la Fondation pour l’alphabétisation, du Conseil canadien sur l’apprentissage et du Conseil canadien de développement social.





1Extrait du document de Pierre Audy, D.Ps. et Sylvie Mercille, M.Ed. Actualisation du potentiel intellectuel, Formation abrégée en A.P.I., Guide de médiation (maternelle), Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), p. 1

2 idem




Un outil précieux


« Tout le monde a ce qu’il faut en soi pour réussir.

Souvent ce qui manque, ce sont  les bonnes façons de s’y prendre. »


L’objectif d’Apprends-moi à apprendre est d’intervenir à la source, pour munir les parents peu scolarisés d’outils leur permettant d’aider leurs enfants dans leurs apprentissages scolaires, et aussi pour enseigner aux enfants en difficulté des stratégies favorisant leur réussite scolaire.


La mise en application des stratégies est constamment favorisée, notamment avec l’arbre du potentiel, un arbre que chaque enfant et chaque parent reçoit au début de l’atelier. À l’aide d’autocollants, chacun inscrit sur une feuille de l’arbre un ou des potentiels développés jusqu’à ce jour, un nouveau étant ajouté à chaque rencontre, souvent en lien avec la stratégie de la semaine. Ce qui développe la confiance en soi et entraîne la connaissance qu’il est possible d’apprendre et de changer. Par l’expérience, cela devient une vérité personnelle pour chacun des enfants et des parents présents.

Les parents, les enfants et l’apprentissage


« À la maison, je suis plus à l’aise pour aider mes enfants,

même si je ne connais pas la matière, je leur demande de

bien lire les problèmes, de les défaire en morceaux, de

commencer par les plus faciles. Je leur dis de demander de

l’aide aux autres qui sont plus avancés. »

                 Une maman et intervenante à l’aide aux devoirs


Traditionnellement, parents, grands-parents, oncles, tantes, frères et sœurs transmettaient des stratégies de résolution de problème, des principes de vie et des explications sur le sens des choses. Bien souvent privés de ces médiateurs, les parents peu scolarisés se sentent impuissants à aider leurs enfants à apprendre, à comprendre que leurs difficultés sont attribuables à des stratégies, qui elles, s’apprennent et se contrôlent.


Or voici qu’avec l’atelier d’éducation cognitive Apprends-moi à apprendre, on assure enfin aux parents la transmission d’un savoir-apprendre fondamental, soit une bonne estime de soi, et le sentiment d’être compétent à apprendre et à aider son enfant à apprendre : autant de préalables dont l’absence même contribue à perpétuer leurs difficultés.


Privés eux aussi de médiateurs naturels, plus encore que leurs parents, les enfants se retrouvent sans outils de base pour apprendre, se comporter et profiter de l'enseignement. « Ces jeunes souffrent du syndrome de privation de médiation qui se caractérise par une faible motivation intrinsèque, une image de soi diffuse, une difficulté à se concentrer, de même qu'une pauvreté des concepts, de principes de vie et d'efficience cognitive. » Tout cela joue sur le rendement scolaire qu'ils ont à l'évidence, besoin d'augmenter.


L'UQAT, chef de file en ce qui concerne le PEC ou Programme en efficience cognitive, estime que « plus de 600 000 élèves québécois (de la maternelle à l'université) manquent, à divers degrés, d'efficience cognitive malgré une intelligence souvent bien développée. » Depuis près de 40 ans, le quotient intellectuel moyen augmente de plus de trois (3) points de Q.I. par année. Les jeunes sont donc de plus en plus intelligents, mais ils savent de moins en moins comment s'en servir pour apprendre et se comporter en société et dans leurs relations interpersonnelles.


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